Objectifs :

· Identifier les émotions de base et les nommer

· Distinguer ses émotions et celles d’autrui (empathie et sympathie)

Déroulé de l’atelier :

Choisissez trois participants volontaires qui, chacun à leur tour, miment une émotion. Ou utilisez des cartes d’images qu’on peut trouver dans le commerce. (5′) Notez que les saynètes apportent un côté ludique et engagent plusieurs participants en même temps, l’ensemble est plus dynamique.

Après les représentations, les autres participants doivent chacun préparer une question pour trouver plus d’informations sur cette émotion.

Demandez à poser trois questions à chaque personne qui a mimé une émotion, auxquelles elle répond. Ou, si ce sont des cartes, faire poser trois questions sur chaque carte d’émotion par les uns, et faire répondre d’autres participants à ces trois questions. Ainsi, des clarifications sont faites sur chacune des émotions et cela dynamise la participation. (10′)

Puis, invitez les participants à choisir une des trois émotions qui attire. Voyez quelles en sont les raisons. Et demandez quelle est l’émotion avec laquelle ils gardent une distance, de même, faites dire pourquoi.

Ceci peut être un travail individuel. De manière générale, il est intéressant de faire écrire les participants ; en complément, il est possible d’organiser des petits groupes d’échanges sur les écrits individuels. Mais, il s’agira de produire une idée synthétique ou de choisir la meilleure idée selon des critères librement établis dans les petits groupes, pour les participants en âge de le faire. Néanmoins, ce choix peut se faire malgré l’absence de consensus, dans ce cas, il pourrait revenir au groupe de s’en remettre à la personne qui a le plus de facilité pour faire un choix. Mais dans le travail avec les enfants plus jeunes, il est recommandé de passer parmi les groupes afin de canaliser et de donner forme aux instructions. 

Ensuite, réunissez de nouveau les participants en grand groupe : faites lire un des travaux écrits et faites expliquer sur quoi ont porté les échanges faits en petits groupes. Travaillez les accords / désaccords et l’argumentation ; est-ce que tu es d’accord ou pas ? Pourquoi tu es d’accord ? Qu’est-ce qui ne va pas dans son idée ? As-tu un exemple à proposer ? 

Si vous pensez que cela apporterait matière, demandez aux mimes de refaire une démonstration afin de faire ressortir de nouveaux éléments.

Veillez à garder une participation équilibrée dans la discussion en faisant faire de petits votes collectifs de temps en temps. Ce qui permet de compenser les moments d’argumentation individuelle et de permettre aux timides et silencieux d’exprimer un avis. 

Finir par une conclusion : 

Quelles émotions avons-nous vues ? Est-ce que c’est plus facile de reconnaître telle émotion ? Y a-t-il une émotion qui reste difficile à reconnaître ? Est-ce qu’on a dit quelque chose de veau sur une émotion ? Est-ce que ton émotion va rester la même ou sera différente après notre discussion ? etc.